1. |
Salade déjeuner
05:26
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Deux toasts beurre de pinotte bol de céréale et banane
Deux oeufs brouillés bacon pain blanc creton-aïl et patate
Et tu tournes la page
L'opinion ça se discute pas encore moins le matin
surtout quand qu'i‘est sévère et t'lève par le pied qu'il te tient
Qui rédige une autre charade mieux vaut deux tu l'auras
Mieux vaut plus que moins la qualité tu connais ça
À la une en primeur bon menteur bon vendeur
T'as pas vu l'ours dépouillé courir y'a à peine une heure
L'argent pousse dans les arbres quand tu manges d'la salade
Feuille de laitue papier imprimé forêt boréale
Commentaires le matin.
Comment taire le matin ?
Des feuilles de papier qui des fois me font rire
De feuilles de papier qui souffrent le martyr
Des feuilles de papier imbibés de photos
Pendant qu'un autre con chante à la radio
Des feuilles de papier qui finissent par passé-date
Mais qui juste avant abasourdissent ma rate
Des feuilles de papier souvent me font maudire
Des feuilles de papier souffrent le martyr
Et s'envolent à l'autre bout du monde
Et chaque jour c'est pareil
On lit des insultes
On écrit des pubs
Et compose des victimes
Les pouces noirs à force de lire les histoires générées
Faut savoir qui est au top de la tour d'ivoire
La tache du cash, c'est rendu normal
Ça cache la hache dans la forêt Boréale
Rajoutes les commentaires d'experts en la matière
Comme les charlatans du temps de nos grands-pères
Bon dans la gueule moins dans le bide
Quand la feuille est bien remplie d'informations-calories-vides
Coupent les arbres, coupent le staff, coupent le journalisme
Pour la sticky-sweet nouvelle dans la salade déjeuner
Bon à rien à matin la feuille entre les mains
La tête sur la table et pis la cervelle en smoothie
Bon matin j'pars de loin
L'argent pousse dans les arbres quand tu manges d'la salade
Feuille de laitue papier imprimé forêt boréale
L'argent pousse dans les arbres quand tu manges d'la salade
Feuille de laitue papier imprimé forêt boréale
Des feuilles de papier qui des fois me font rire
De feuilles de papier qui souffrent le martyr
Des feuilles de papier souvent me font maudire
Des feuilles de papier souffrent le martyr
Et chaque jour c'est pareil
On rit des injures
On édite des juges
On romance des scandales
On pleure en première page
Et compose des victimes
Tu lis ton journal en sucrant ton café
Ou t'aimes ton café avec un journal sucré
Tu lis ton normal en sucrant ton café
Ou t'aimes ton café avec un normal sucré
Tu lis ton moral en sucrant ton café
Ou t'aimes ton café avec un moral sucré
Tu lis le mal en sucrant ton café
Ou t'aimes ton café avec un mal sucré
Rendu là tu l'sales
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2. |
Le destin est menteur
04:14
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Temps pour une nouvelle page
Tant remplie de mirage
Demi tristesse demi rage
Le tout pour jouer son image
À travers tout les rouages
Que l'on traverse avec l'âge
Et tout les mauvais présages
Qui se tissent dans l'orage
On se retrouve dans la rue
Là où les regards vident s'accruent et trainent
Bienvenue dans le plus beau monde des balivernes
J'suis peut-être un génie pi tout l'monde le sait pas
Si J'fais comme faut peut-être que j'pourrais suivre mes pas
En attendant j'suis par-ci j'suis par-là
Et un beau jour le destin mentira
Et un beau jour le destin mentira
Ben oui ben non ben comment ça
Et un beau jour le destin mentira
Mais j'espère vraiment pas
Là on est tou(t)s là dans nos p'tits à s'dire qu'on fait la bonne affaire
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3. |
Jouer dehors
04:29
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J'vais faire c'qui faut faire et dire ce qui faut pas
Travailler pour son corps quand sa tête veut la mort
Chercher le remède sans demander d'aide
Voir à se que l'âme porte un peu de blâme
Travailler pour son corps quand je voudrai jouer dehors
Pourquoi encore toujours être obligé de prendre du temps
Pour encore faire se qui se perd au fur et à mesure
Pourquoi encore jamais le temps de rêver le présent
Parce que mon compte sous zéro plus que la température
Et je cours pieds nus l'hiver... la neige
Et mes poches sont vides l'hiver... de change... de chance
Mais pourquoi manger toute la croute autour de mon pain
Mais parce que mettre de la chair autour des mes os
Mais pourquoi cacher l'horizon derrière des bouts de ciel
Mais parce que même si la ville est belle reste qu'elle est cruelle
Mais pourquoi mille idées floues autour de ma coche
Mais parce que mille idées froides comme de la slush
Comme des satellites la terre... ma tête
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4. |
Remontant
01:13
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5. |
Bannière de mai
04:46
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Aux branches claires de tilleuls
Meurt un maladif hallali
Mais des chansons sprirituelles
Voltigent parmi les grosseilles
Que notre sang rit en nos veines
Voici s'enchevêtrer les vignes
Le ciel est joli comme un anges
L'azur et l'onde communient
Je sors si un rayon me blesse
Je succomberai sur la mousse
Qu'on patiente et qu'on s'ennuie
C'est trop simple. Fi de mes peines
jeveux que l'été dramatique
me lie à son char de fortune
que par toi beaucoup ô nature
à moins seul et moins nul je meurre
au lieu que les bergers c'est drôle
meurrent à peux près par le monde
Je veux bien que les saisons m'usent
à toi nature je me rends et toute ma faim et toute ma soif
et s'il te plaît nourri abreuve
rien de rien ne m'illusionne
C'est rire aux parents qu'au soleil
et moi je ne veux rien à rien
et libre soit cette infortune
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6. |
Les flaques d'eau
03:06
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À matin journée d'marde
Hypersomnie dans l'prélart
Sous un ciel de grisaille
Ç'a arrive comme d'habitude
Mercredi ou mardi
D'être pas d'job, d'être pas ben
Mais quand même le gardien des chiens
Aujourd'hui j'ramasse leur marde
Et surtout celle dans ma tête
Pis là comme de fait j't'appelle aussitôt
Que mon esprit comprend plus les mots
J'suis fatiguant, fatigué d'avoir trop dormi
Me dire que j'ai vraiment pu d'vie
Sauf celle de t'attendre dans ton lit
Ça l'air que rendez-vous, ça ressemble un peu trop à chez-vous
Faut m'exile encore avant d'en avoir des remords
D'être un boulet de temps à autre
Sans loyer plein d'amour pour les autres
Et pis surtout pour toi
j'commence à aimer l'overdose
Mais j'ai rien trouver mieux à faire
Que d 'chantonner s'un banc d'parc en écoutant les éclairs
J'ai rien trouver plus beau
Que d'fumer des studio pi sauter din flaques d'eau en temps d'orage
Que d'sauter dans mes flaques d'eau sur les reflets de mon image
À soir j'cherche le moral
Je regarde par la fenêtre
Et j'fuis les mauvais présages
Ç'a arrive comme d'habitude
En soirée c'a ce replace
Enfin un éclaircie
Faut pas y en vouloir à lui aussi
J'veux qu't'arrives
Mais juste après ma pluie
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7. |
Rendez-vous
03:09
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C'est qui qui sait quand est-ce que t'as pus rien
C'est quand qu'tu t'trouves de quoi à faire demain
Tes conditions sont froides curriculum vital
Boire une ambition qui remet d'aplomb
Qu'est-ce qui vaut la peine?
Quand ça rend saoul ça rend fou
On aime le rendez-vous
C'est quoi qu'ça t'tente de voir ici-bas
C'est comment que tu crois que t'y arriveras
Tes tensions se triplent placebo multiple
Boire une solution qui tasse le motton
Qu'est-ce qui vaut la peine?
Quand ça saoule ça rend folle
On aime le rendez-vous
C'est qu'est-ce que tu consommes comme produits
C'est con quand c'est c'que c'est à prix réduit
Tes valeurs profondes un bon film de fiction
Boire une illusion transite les réflexions
Qu'est ce qui vaut la peine?
Quand c'est saoul ça reste flou
On aime le rendez-vous
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8. |
Les oignons
05:02
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Attention…
Quand tu coupes les oignons
Attention …
Essayes les lunettes au front
Attention…
Qui éclaircissent la vision
Attention…
Quand tu coupes les oignons
Sans de moyen
Soupe à l'oignon
Cent qui on faim
Mille raisons
Pauvres et des mains
Des doigts en moins
Révolution
De quelle façon?
Larmoiements…
Ce qu'ils sécrètent c'est un secret qui fait pleurer
Lacrymaux…
Ce qu'ils sécrètent c'est un secret qui fait brailler
Des oignons j'en ai coupés une couple de milliers
J’voyais la misère du monde en une seconde
Là où on peut regarder une fois la pelure ôtée
Mon mal pour les autres à cause des ordres
Qui causent le désordre, ordres et désordre
De B.S. au lit
À vivre d'art
Deux cents amis
Vingt carats d'or
Économie
À l'infini
Plus loin encore
Compte les morts
Ensemble consciences aiguisées, esprits allumés
On se passait l'couteau comme un flambeau
Mais une fois noyé dans c'qu'avait d'amitié
J'me suis viré de bord, pas les voir saouls morts
Et tout seul j'ai pleuré
Mes doigts j'les ai coupés
J'voyais pus combien
Comment faire le bien
Ben beau l'expliquer
Ou même le dessiner
J'y croyais pus non
Désillusion
Larmoiements…
Ce qu'ils sécrètent c'est un secret qui fait pleurer
Lacrymaux…
Ce qu'ils sécrètent c'est un secret qui fait brailler
Train-train quotidien
Raille l'amour
Trente et un matins
Un mois jour pour jour
Riche ou malsain
Beurre à l'ail pain
Triste sans détour
Oignons en poudre
Et j'ai tellement coupés
D’oignons avariés
Mes larmes coulaient
Mais pus d'mains pour essuyer
Et la lame cherchait
Encore la paix
Mais y'avait pus rien
Sauf mes poignets
Larmoiements…
Ce qu'ils sécrètent c'est un secret qui fait pleurer
Lacrymaux…
Ce qu'ils sécrètent c'est un secret qui fait brailler
Attention…
Quand tu coupes les oignons
Attention …
Ton cœur aussi a sa prison
Attention…
Enlèves les barreaux pour de bon
Attention…
Quand tu coupes les oignons
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